L’adolescent perd de vue le rôle que joue le parent, soit un adulte qui
l’encadre. Il le perçoit comme un être doté d’une personnalité froide, dure et
tranchante, l’incarnation même du Capitaine Crochet, quoi ! Un être
dominant, rationnel, qui lui laisse peu de place sur son monde imaginaire, sur
tout ce qui lui rappelle le monde qu’il vient à peine de quitter, c’est-à-dire
son enfance.
Le parent doit alors apprendre à communiquer différemment avec son
adolescent. Il doit lui tenir des propos objectifs sur ses
apprentissages, établir les faits sur son comportement sur ses apprentissages,
tout en lui faisant sentir qu’il comprend bien qu’il est désormais à la barre
de son navire, mais qu’il y a des eaux où il doit éviter de naviguer : les
limites du parent et les règles familiales.
L’adolescent doit
comprendre qu’il y a des limites qu’il ne doit pas dépasser et des règles familiales
qu’il doit respecter, que le parent a préétablies, bien sûr. En d’autres mots,
le parent apprend à responsabiliser son adolescent sur ses actes et sur ses
comportements, tout en lui faisant comprendre qu’il a des valeurs qu’il tient à
faire respecter.
LE PARENT DE L’ENFANT TDA(H) : PAS SI CAPITAINE CROCHET QUE ÇA, FINALEMENT ! DIX-SEPTIÈME POST, 2e PARTIE
LE PARENT DE L’ENFANT TDA(H) : PAS SI CAPITAINE CROCHET QUE ÇA, FINALEMENT ! DIX-SEPTIÈME POST, 2e PARTIE
Manon Éléonor Rossignol,
Chercheuse indépendante en enseignement du français par des processus métacognitifs pour
l’apprenant TDA(H)
Rédactrice, correctrice-réviseure,
Romancière
manoneleonor.blogspot.ca
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