mardi 3 mai 2016

Il FAUT ACCEPTER QUE ÇA FASSE MAL UN PEU TOUS LES JOURS !


Il y a quelques mois, j’ai commenté une vidéo sur Facebook. Il s’agit d’une vidéo qui dure à peine deux minutes sur Patrick Bet-David, un homme ordinaire qui décide de se donner une vie extraordinaire. 

Cette vidéo, je l’ai visionnée très souvent au cours des derniers mois pour m’aider à garder le cap: réaliser mon rêve, c’est-à-dire créer un logiciel d’apprentissage du français pour l’apprenant TDA(H). 

Ce matin, en travaillant sur une partie de mon logiciel prototype, j’ai pensé à ce que dit monsieur Bet-David dans sa vidéo : « The Eventualy The Became Who The Are Today. » 

Quand je regarde aujourd’hui mon prototype, toutes les versions que j’en ai faites au fil des années, je me dis que j’en ai parcouru du chemin. Je me dis que je m’approche du but. Mais je me dis aussi qu’il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour que je franchisse la ligne d’arrivée, plusieurs étapes déterminantes que je devrai traverser avec succès pour que mon logiciel voie le jour. 

Aussi, comme la fatigue me gagne ces temps-ci, je me suis imprimé le commentaire que j’ai fait sur monsieur Bet-David et l’ai collé sur la porte de mon frigidaire, histoire de me rappeler que je dois faire preuve d’humilité les jours où ça ne tourne pas rond en me rappelant ce que je m’étais dit lorsque j’ai décidé d’entreprendre ce projet de logiciel : « L’innovation est un acte de foi, Manon Éléonor. Jusqu’où ta foi te conduira-t-elle ? »

Voici donc le commentaire en question qui me rappelle ce qu’est la vie de quelqu’un qui décide d’emprunter une voie peu fréquentée, celle où il faut travailler fort tous les jours jusqu’à ce que le rêve se réalise : 

« Tout ce que dit Patrick Bet-David dans sa vidéo est vrai. En fait, j’ajouterais qu’il faut accepter que ça fasse mal un peu tous les jours lorsqu’on entreprend la folie de réaliser un rêve. Accepter l’insécurité, l’inconnu. Avoir l’impression de se retrouver dans la noirceur. Très souvent. Se sentir perdant par moment. Pleurer et se relever. Recommencer et recommencer à nouveau. Chercher des solutions qui nous permettent de continuer notre route. Éviter de choisir le moindre de deux maux parce qu’on cherche à en finir. 

Alors, pourquoi continuer sur cette voie, me direz-vous ? Je le fais parce que je suis mon intuition et que ma petite voix intérieure me dit que c’est ce que je dois faire. Je dois juste continuer à ‘’focuser‘’. Je dois juste me laisser guider par ma passion. Continuer à y mettre de la rigueur et de la constance, mais, surtout, continuer à y mettre du cœur. »

     Manon Éléonor Rossignol,
     Chercheuse indépendante en enseignement du français par des processus métacognitifs pour
     l’apprenant TDA(H)
     Rédactrice, correctrice-réviseure,
     Romancière
     manoneleonor.blogspot.ca
     manoneleonor@videotron.ca










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