Il est primordial que l’enfant maintienne en place son système d’émulation lorsqu’il commence l’école, car, dès
lors, ce système « s’exprime » différemment dans le quotidien de
l’enfant, puisqu’il ne reste que l’élément de comparaison dans l’équation du
système d’émulation. Autrement dit, l’enfant cherche à se comparer à ses pairs
dès sa première année scolaire.
Or, l’enfant TDA(H) se sent très vite fragilisé sur son estime de lui
lorsqu’il fait son entrée à l’école parce qu’il se sent différent des autres
enfants. Vivant mal cette situation, il cherche à protéger son amour-propre, ce
qui l’incite à entreprendre des actions, à poser des gestes et à prononcer des
paroles inconvenantes, mais, surtout, à cesser de se comparer à ses pairs. En
somme, l’enfant TDA(H) jette par-dessus bord son « système de
comparaison », soit son système d’émulation.
C’est à partir de ce moment-là que les choses se compliquent pour le
parent puisque l’enfant commence alors à se conditionner à éviter de faire ses
leçons et ses devoirs, notamment ceux de français parce que, de toutes les
matières, c’est cette matière qui le contrarie le plus puisqu’elle lui rappelle
constamment comment il se sent sur ses pairs sur ses apprentissages, une émotion
qu’il cherche à taire au plus profond de son être.
L’enfant développe donc de nouveaux comportements qui lui permettent
d’éviter de faire ce qu’il a à faire sur ses apprentissages du français et commence du même coup à éprouver son parent, qu’il épuise à petit feu.
Système d’émulation : 1er et 2e post
Manon Éléonor Rossignol,
Chercheuse indépendante en enseignement du français par des processus métacognitifs pour
l’apprenant TDA(H)
Rédactrice, correctrice-réviseure,
Romancière
manoneleonor.blogspot.ca
manoneleonor@videotron.ca
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