lundi 31 octobre 2016

PETER PAN EN PLEINE PUISSANCE : L’ADOLESCENT TDA(H), PARTIE I, DOUZIÈME POST




  
Ce ne serait pas merveilleux d’avoir un enfant ! La réflexion des parents qui ont un enfant TDA(H) est… disons plus illustrée : « Oubliez Alice au pays des merveilles et pensez plutôt au capitaine James Crochet et à Peter Pan », auraient-ils envie de leur dire, à ces couples qui rêvassent d’une belle petite vie de famille.

Si, dans l’histoire de Peter Pan, c’est un crocodile qui s’empare du bras du Capitaine Crochet, eh bien, dans la vraie vie, c’est l’enfant TDA(H) qui, prenant des allures de Peter Pan, grignote les nerfs de ses parents dès qu’il entre dans sa période d’adolescence.

C’est vrai ! L’adolescent TDA(H) donne du fil à retordre à ses parents.  À la moindre petite remarque de leur part, l’adolescent TDA(H) se met à crier contre eux, leur siphonnant au passage leur énergie. Pis encore : il leur lance un raz-de-marée d’insultes. Peter Pan s’affirme. Et il le scande haut et fort.

Déboussolés par l’attitude de leur adolescent TDA(H), les parents ne savent plus comment se comporter avec leur jeune qui cherche à tout prix à prendre le contrôle de sa vie. Et ils craignent qu’il rompe l’équilibre familial, équilibre qu’ils peinent à maintenir en place d’année en année. Survivre est le mot-clé pour les parents.

Et pour cela, les parents doivent apprendre à interpréter avec efficience les réactions de leur adolescent TDA(H) : mon enfant agit-il par opposition sur ses apprentissages, un trait de caractère qui se développe chez tous les enfants TDA(H), ou s’agit-il d’une incapacité de se contrôler sur ses émotions, une réaction due à son cerveau que finit de se développer à l’adolescence ?

  2e PARTIE : PETER PAN ET L’ART D’ÉVITER DE FAIRE SES DEVOIRS […] TREIZIÈME  POST

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mercredi 26 octobre 2016

L’ADOLESCENT TDA(H) SE SERT DE SON PARENT COMME « SOUPAPE D’ÉCHAPPEMENT » ! ONZIÈME POST

Votre adolescent TDA(H) sait qu’il doit se comporter de façon convenable durant les heures de classe, ce qui lui demande de faire des efforts substantiels sur le contrôle de ses émotions. Bien sûr, en fin de journée, il se sent épuisé. Et, lorsqu’il rentre à la maison, au moindre coup de vent, ne serait-ce qu’un seul commentaire de votre part, il devient irascible. En somme, vous lui servez de soupape d’échappement, puisqu’il ressent un trop plein d’émotions, émotions qu’il cherche à évacuer. C’est pour lui une question de « survie émotionnelle ».

    Manon Éléonor Rossignol,
    Chercheuse indépendante en enseignement du français par des processus métacognitifs pour
    l’apprenant TDA(H)
    Rédactrice, correctrice-réviseure,
    Romancière
    manoneleonor.blogspot.ca
    manoneleonor@videotron.ca




mardi 25 octobre 2016

LES RÉACTIONS SURVOLTÉES DE MON ENFANT TDA(H) ME DONNENT LE MAL DE MER ! DIXIÈME POST




En voyant votre adolescent TDA(H) vous péter une coche, vous vous dites ceci : « Ça doit être un surplus d’hormones. » Ou ceci, lorsqu’il commet une bévue : « Non, mais, il le fait exprès ! » Eh bien, jetez l’ancre : il n’est pas question d’hormones pas plus qu’il n’est question de mauvaises intentions volontaires !

Alors, à quoi devez-vous attribuer la faute des réactions survoltées de votre adolescent ou la cause de ses actions parfois si répréhensibles que vous en avez le « mal de mer » ? À son cerveau.

En effet, à l’adolescence, le cerveau continue de se développer, et votre adolescent TDA(H) compose mal avec les « tempêtes réactionnelles » que cela provoque en lui, ce qui l’incite à interpréter les faits de façon subjective. Autrement dit, il rationalise avec difficulté les événements qui se produisent dans son quotidien. Aussi, comme il a l’impression de trébucher à travers la vie, et faute d’être capable d’y voir clair, il vit sa vie à travers son ressenti.

       Manon Éléonor Rossignol,
              Chercheuse indépendante en enseignement du français par des processus métacognitifs pour
              l’apprenant TDA(H)
              Rédactrice, correctrice-réviseure,
              Romancière
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mardi 18 octobre 2016

LE PARENT DE L’ENFANT TDA(H) : « SAC À PAPIER ! PLUS JE M’OPPOSE À L’OPPOSITION DE MON ENFANT, PIRE C’EST : IL S’OPPOSE ENCORE PLUS. » NEUVIÈME POST



Désespéré, le parent ne sait plus quoi faire sur les comportements désobligeants qu’adopte son enfant TDA(H). Dès lors, malgré lui, il commence à se résigner, pis encore, à s’opposer à l’opposition de son enfant, attitude improductive puisque l’enfant doit inévitablement traverser une période de développement cruciale de sa vie pour devenir adulte : l’adolescence. Et le comportement d’opposition en fait partie.

« Que dois-je faire alors lorsque mon enfant TDA(H) s’oppose à mes demandes ? », me demande le parent.  « Vous devez en prendre conscience et lâcher prise », lui dis-je. « Mais ça ne change rien au problème : mon enfant va continuer à s’opposer. » « Exactement ! »

Le parent doit s’entraîner à s’écouter penser. Il doit s’entraîner à écouter ses propos sur son enfant au moment où celui-ci s’oppose, peu importe la raison pour laquelle il le fait, avant de penser lui imposer une conséquence. C’est le réflexe que le parent doit apprendre à développer s’il veut changer le cours de l’histoire de sa vie familiale : s’entraîner à s’écouter penser au lieu de laisser ses réactions le dominer. Ce n’est que comme cela qu’il finira par devenir efficient sur ses interventions sur son enfant, c’est-à-dire adopter une attitude objective envers lui lors des situations de crise sur ses devoirs de français. 


      Manon Éléonor Rossignol,
      Chercheuse indépendante en enseignement du français par des processus métacognitifs pour
      l’apprenant TDA(H)
      Rédactrice, correctrice-réviseure,
      Romancière
      manoneleonor.blogspot.ca
      manoneleonor@videotron.ca




mercredi 12 octobre 2016

L’ENFANT TDA(H) : « ET SI JE N’ÉTAIS PAS INTELLIGENT ! » HUITIÈME POST


L’enfant TDA(H) met en place des mécanismes de défense pour préserver son estime personnelle lorsqu’il se sent « menacé » sur cet aspect de sa vie. C’est le principe de l’entonnoir : plus il se questionne sur ses capacités intellectuelles, plus il cherche à éviter de se questionner, ce qui l’incite à se comporter différemment sur ses apprentissages. Comme résultat : il ne met jamais d’effort pour atteindre son objectif ; lorsqu’il obtient un mauvais résultat, il justifie son manque de performance au manque d’effort plutôt qu’à un manque d’aptitude ; s’il ne remet pas un travail dans les délais requis, il évite de se questionner parce que, s’il le faisait, il devrait montrer ce dont il est capable sur ses capacités réelles, ce qu’il cherche à éviter à tout prix.

En somme, l’enfant TDA(H) cherche à éviter de se confronter à ses limites pour ne pas avoir à répondre à une question fondamentale sur lui : si j’obtiens de mauvais résultats, cela voudra dire que je ne suis pas intelligent. C’est pourquoi il est si difficile de reconditionner le comportement d’un enfant sur ses apprentissages du français.

Le parent doit donc faire preuve de bienveillance sur ses interventions avec son enfant lorsqu’il le reconditionne sur son comportement sur ses apprentissages du français. Il n’y a pas à s’en sortir de là : il doit faire preuve de bienveillance !


      Manon Éléonor Rossignol,
      Chercheuse indépendante en enseignement du français par des processus métacognitifs pour
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      Rédactrice, correctrice-réviseure,
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mardi 11 octobre 2016

RECONDITIONNER UN ENFANT TDA(H) SUR SON COMPORTEMENT SUR SES APPRENTISSAGES DU FRANÇAIS, C’EST LE CHAOS ! SEPTIÈME POST




Lorsque l’enfant TDA(H) jette son système d’émulation par-dessus bord, il faut l’aider à le réinstaurer. Pour y arriver, il faut l’amener à se reconditionner sur ses réflexes d’apprentissage, autrement dit, sur les comportements qu’il a développés et qui lui permettent d’éviter d’exécuter ses tâches, notamment celles qui se rapportent au français.  

Bien sûr, au début, lorsqu’un parent s’applique à reconditionner son enfant sur ses apprentissages du français, ça se fait dans le chaos, et l’enfant se sent mal à l’aise sur son nouvel encadrement. Mais, étrangement, même s’il n’obtient pas immédiatement les résultats escomptés sur ses résultats de français et bien qu’il se sente dérouté, l’enfant s’applique à la tâche sur ses apprentissages dans son nouvel encadrement, et sa motivation « renouvelée » se trouve intacte.


   Manon Éléonor Rossignol,
   Chercheuse indépendante en enseignement du français par des processus métacognitifs pour
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vendredi 7 octobre 2016

L’ENFANT TDA(H) : « C’EST POUR PROTÉGER MON ESTIME PERSONNELLE QUE JE FAIS ÇA ! » SIXIÈME POST



En n’étudiant qu’à moitié, en niaisant en classe, en se trouvant tout plein d’excuses, l’enfant TDA(H) ne mesure jamais pleinement ses capacités parce que, s’il le faisait, s’il tentait de mesurer ses capacités, il serait confronté à se questionner : « Si je fournis les efforts, que je donne le maximum de moi-même, que va-t-il se passer ? Quel résultat obtiendrai-je ? » En somme, le jeune cherche à éviter à se questionner sur ses capacités réelles.


      Manon Éléonor Rossignol,
      Chercheuse indépendante en enseignement du français par des processus métacognitifs pour  
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jeudi 6 octobre 2016

L’ENFANT TDA(H) ET SES CRISES «D’APOPLEXIE» ! CINQUIÈME POST


5e POST


Le parent doit éviter d’associer le manque d’effort que montre son enfant sur ses tâches scolaires à la paresse, notamment lorsqu’il s’agit de ses devoirs et de ses leçons de français.

À la place, le parent doit interpréter les comportements d’évitement qu’adopte son enfant à partir du concept de la motivation : « Mon enfant ne veut pas faire ses devoirs de français parce qu’il est motivé à ne pas les faire. Autrement dit, je comprends qu’il y a quelque chose qui le pousse à agir ainsi, bien qu’il s’agisse d’un comportement improductif, parce qu’il cherche à protéger son estime de lui. »

En somme, lorsqu’un parent s’entraîne à observer son enfant sous l’angle de la motivation, les choses commence à changer : il analyse les réactions de son enfant avec objectivité, lorsque celui-ci lui pique une crise « d’apoplexie » pour éviter de faire ses devoirs de français, et devient plus efficient sur ses interventions avec lui. 



      Manon Éléonor Rossignol,
      Chercheuse indépendante en enseignement du français par des processus métacognitifs pour
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