« Ce n’est ni le style d’apprentissage ni la
capacité d’apprentissage d’un apprenant qui fait qu’il exécute une tâche avec
efficience, mais bien le fait qu’il choisisse d’utiliser les stratégies
qu’on lui enseigne. » Plutôt facile à dire qu’à faire, me
direz-vous. Et vous avez raison. En fait, même si un apprenant cherche à
se mobiliser sur ses apprentissages, notamment l’apprenant aux prises avec
un trouble déficitaire de l’attention (TDAH), il lui est très difficile de
redresser la barre sans enseignement par métacognition et sans matériel
pédagogique adapté.
Au cours des dix dernières années, je me suis consacrée à la
recherche et au développement de matériel pédagogique efficient pour les
apprenants en trouble d’apprentissages, notamment les TDA(H). Et c’est concluant
: lorsqu’on leur prodigue un enseignement par métacognition et qu’on leur
procure du matériel pédagogique efficient, ces jeunes performent au même
titre que les jeunes dit ‘’ normaux ‘’.
« J’ai payé plus
de deux milles dollars pour une évaluation en neuropsychologie et des
dizaines de milliers de dollars en éducation spécialisée. Tout ça pour rien :
mon enfant se retrouve de nouveau en échec en français. » Ce
sont là des propos de parents que j’entends en longueur d’année. Et c’est toujours très désolant pour moi de les
entendre.
Ce qu’il faut savoir, c’est que, au cours des quinze dernières
années, tous les spécialistes, soit les éducateurs spécialisés, les médecins, les
neuropsychologues et les psychologues spécialisés en TDA(H) se sont tous prononcés sur la problématique du trouble d’apprentissages de l’apprenant TDA(H).
Et c’est là que le bât blesse : personne n’a pensé demander l’avis d’un spécialiste en langue française spécialisé en métacognition sur le redressement des apprentissages d’un apprenant TDA(H). Or, pour arriver à redresser les apprentissages d’un apprenant TDA(H), il faut regarder la problématique
à partir de la langue. Autrement dit, il faut la regarder sous l’angle de la
langue française. Dans le même ordre d’idées, il faut maîtriser la langue française pour savoir concocter du matériel pédagogique efficient. Ça va de soi. C’est comme l’œuf et la poule : l’un ne va pas sans l’autre.
Il s’agit, bien sûr, de mon humble avis. Mais, vous savez, chers lecteurs, chères lectrices, un esprit, c’est comparable à un parapluie : ça fonctionne mieux
quand c’est ouvert.
Manon
Éléonor Rossignol,
Tutrice
de français spécialisée en métacognition,
Romancière,
réviseure-rédactrice
www.tutoratdefrancaismetacognition.com
www.tutoratdefrancaismetacognition.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire